Imagerie diagnostique dans la prise en charge de l’endométriose
L’HAS a actualisé en mai 2025 la section « Imagerie diagnostique » des recommandations de 2018 relatives à la prise en charge de l’endométriose.
Cette nouvelle stratégie repose sur une approche en trois niveaux :
1. Evaluation initiale
- Réalisée par le médecin généraliste, la sage-femme et/ou le gynécologue.
- Basée sur l’interrogatoire et l’examen clinique.
En cas de signes évocateurs :
- Réalisation d’une échographie endovaginale, si un professionnel formé est disponible.
- À défaut, une IRM pelvienne est recommandée en première intention.
2. Examens spécialisés
- Portée par un gynécologue et un radiologue référents.
- Repose sur une IRM pelvienne et/ou une échographie endovaginale plus approfondie.
3. Bilan préopératoire
- Vise à stadifier la maladie pour adapter au mieux la prise en charge.
- Décision prise en RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire).
Outils recommandés :
- Classifications IRM spécifiques.
- Écho-endoscopie rectale, notamment en cas de discordances entre examens ou avec la clinique.
- Coloscanner à l’eau ou entéro-IRM pour exploration digestive, en cas de suspicion de lésions du rectosigmoïde :
- Préférence pour l’entéro-IRM, du fait de l’absence d’irradiation.
Recommandations transversales : importance de la qualité relationnelle
- Communication claire et création d’un climat de confiance, conformément à la charte de la consultation en gynécologie/obstétrique.
- Information sur le déroulement des examens et recueil du consentement éclairé.
- Prise en compte et gestion de la douleur pendant les examens, notamment l’échographie pelvienne.